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La construction des normes sociétales et l’essence de l’existence

La vie humaine fonctionne sur deux plans distincts : la construction des normes sociétales et l’essence de l’existence. Le premier est un réseau de systèmes, de traditions et d’attentes qui façonnent notre façon de naviguer dans le monde — influençant nos carrières, nos comportements et nos aspirations. Cette couche représente un accord collectif, né de siècles de collaboration humaine, de peur et d’ambition, conçu pour créer de l’ordre mais souvent au détriment de la liberté individuelle et de l’authenticité.

La seconde couche — l’essence de l’existence — transcende ces constructions. C’est le domaine des vérités universelles, de la conscience spirituelle et de la connexion fondamentale entre l’humanité et la nature. Cette couche incarne la simplicité innée de l’être, non altérée par les complexités de la culture, de la politique ou de l’économie. Elle est la fondation qui soutient la vie elle-même, offrant un but et un sens au-delà de la validation sociale.

Ces deux couches de réalité coexistent souvent dans une tension constante : les normes sociétales nous poussent vers la conformité, tandis que l’essence de l’existence nous invite à nous reconnecter à des vérités plus profondes. Comprendre cette dualité, c’est commencer à remettre en question les systèmes que nous tenons pour acquis et explorer si la véritable liberté réside dans le dépassement de la construction pour embrasser l’authenticité de l’existence. Cette exploration nous pousse à reconsidérer qui nous sommes — non pas comme des produits d’un système, mais comme des êtres intrinsèquement liés à quelque chose de plus grand.

Le 9h-17h et la construction des normes

Le travail de 9h à 17h, tel qu’il existe dans la société moderne, est incontestablement une construction. C’est un système conçu pour maintenir la société fonctionnelle en attribuant des rôles et des tâches aux individus. Dans le meilleur des cas, il offre structure, stabilité et moyens de subsistance. Dans le pire des cas, il peut donner l’impression d’un piège — une boucle sans fin de travail, de consommation et de conformité qui empêche les gens de remettre en question son but, les maintenant trop occupés ou distraits.

• Pourquoi il semble artificiel :

Beaucoup de gens sentent que la vie de 9h à 17h les déconnecte de quelque chose de plus profond. Elle réduit souvent la vie à un cycle de productivité pour des objectifs extérieurs — le profit, les factures, les attentes sociales — avec peu de place pour explorer l’individualité, la créativité ou le sens. En ce sens, cela peut sembler être une “construction” parce que cela privilégie la survie sur la signification, traitant les humains comme des rouages dans une machine.

• Pourquoi les gens restent dans la construction :

La construction offre confort et prévisibilité. Se libérer signifie entrer dans l’inconnu, ce qui peut être terrifiant. Il est plus facile de rester dans le système que de le remettre en question ou de chercher quelque chose de plus grand.

Le Drame divin comme véritable vie

Le drame divin — les histoires intemporelles, symboliques et archétypales que nous jouons ou observons — touche ce que beaucoup appellent la “véritable vie”. C’est la quête de sens, de but, et de connexion à quelque chose de plus grand que soi.

• Ce qui le rend réel :

Lorsque vous entrez dans le drame divin, vous vous engagez avec des vérités universelles. Il ne s’agit pas de survie, mais de transcendance — de lutter avec l’amour, la perte, la morale, la création et la destruction. C’est là où les gens se sentent vivants, où ils confrontent leur propre humanité et potentiel.

• Pourquoi cela résonne :

Jouer le drame divin — à travers l’art, les relations, la spiritualité ou même des moments de découverte de soi — semble réel parce qu’il vous connecte à l’essence même de l’existence. C’est la partie de la vie où vous ne faites pas que survivre, mais vivre.

La tension entre les deux

La construction (9h-17h) : garde le monde en marche mais risque de réduire la vie à une série de tâches mécaniques.

Le drame divin : offre du sens mais semble souvent incompatible avec les exigences de la construction.

La tension survient parce que la société moderne écarte souvent le drame divin au profit de la construction. On vous dit de “être réaliste”, “travailler dur” et “vous intégrer”, laissant peu de place pour explorer les couches profondes de l’existence.

Lequel est la véritable vie ?

1. Si “réel” signifie survie : alors le 9h-17h est la véritable vie. C’est le système qui vous nourrit, vous loge et vous soutient.

2. Si “réel” signifie sens : alors le drame divin est la véritable vie. C’est la partie qui donne à votre existence profondeur, but et épanouissement.

Mais voici le piège : les deux ne doivent pas être mutuellement exclusifs. Le défi est d’intégrer le drame divin dans la construction — de trouver des moments de sens, de créativité et de transcendance même dans la banalité.

Quand nous ne pouvons pas jouer notre propre rôle dans le drame divin

Lorsque la vie semble monotone ou dénuée d’excitation, nous nous tournons souvent vers des sources externes pour vivre la richesse du drame humain. Des films captivants aux montées émotionnelles du sport, ces échappatoires nous offrent une fenêtre sur les luttes, les triomphes et les émotions qui définissent l’existence.

Qu’il s’agisse du frisson de la compétition, de l’attrait de la narration ou de la fascination pour la vie des célébrités, ces espaces deviennent des arènes où nous nous connectons par procuration au drame de la vie, lorsque nous ne pouvons pas le vivre pleinement nous-mêmes. Voici une liste des lieux où les gens recherchent ce besoin universel de sens et d’intensité.

Divertissement

1. Films : Vivre des émotions intenses, des conflits et des résolutions à travers des histoires fictives ou biographiques.

2. Séries télévisées : Suivre des récits complexes avec des personnages évolutifs et des drames prolongés.

3. Livres : Plonger dans des romans, biographies ou récits épiques pour un sentiment d’aventure, de romance ou de conflit.

4. Théâtre : Assister à des performances en direct où se déroulent des drames humains dans des pièces, comédies musicales ou opéras.

5. Jeux vidéo : Participer à des histoires interactives où les joueurs prennent des rôles héroïques ou défiants.

Sports

6. Compétitions sportives : Observer les luttes physiques et émotionnelles des athlètes lors de matchs, tournois et championnats.

7. Rivalités sportives : Suivre les tensions entre concurrents ou équipes, souvent amplifiées par les médias.

8. Documentaires en coulisses : Découvrir la vie personnelle, l’entraînement et les sacrifices des athlètes.

Culture des célébrités

9. Rumeurs de célébrités : Lire des tabloïds ou regarder des actualités sur les relations, scandales et vies des personnalités publiques.

10. Télé-réalité : Observer des versions dramatisées et exagérées de la vie réelle d’ordinaire ou de célébrités.

11. Réseaux sociaux : Suivre des influenceurs ou célébrités et leurs récits curatés de succès, de conflits et de relations.

Art et culture

12. Musique : Trouver une résonance émotionnelle dans les paroles, les histoires et les performances des musiciens.

13. Danse : Observer des récits et émotions humains exprimés à travers le mouvement.

14. Littérature et poésie : Explorer la profondeur des émotions humaines, des conflits et des triomphes à travers l’écriture.

Actualités et politique

15. Événements actuels : Suivre les drames des conflits politiques, des scandales ou des mouvements sociaux.

16. Histoires criminelles : Consommer des documentaires, podcasts ou livres sur des mystères et crimes réels.

Jeux et compétition

17. Jeux de société et de stratégie : Créer des tensions, rivalités et triomphes dans un environnement compétitif contrôlé.

18. Esports : S’engager dans le drame émotionnel et stratégique des compétitions de jeux vidéo professionnels.

Communauté et relations

19. Forums en ligne et communautés : Participer à des débats, conflits ou échanges dramatiques dans des espaces virtuels.

20. Potins locaux : Se plonger dans les drames interpersonnels au sein des cercles sociaux ou professionnels.

Fantaisie et imagination

21. Jeux de rôle : S’immerger dans des mondes fictifs à travers des jeux de rôle sur table ou en ligne.

22. Rêverie ou écriture : Créer des histoires personnelles ou des récits pour vivre le drame par procuration.

Récits spirituels et symboliques

23. Histoires religieuses : Explorer le drame de la vie, de la moralité et du destin à travers des textes et enseignements sacrés.

24. Mythologie et archétypes : Découvrir des récits intemporels et symboliques reflétant la condition humaine.

Nature et exploration

25. Documentaires sur la nature ou l’exploration : Trouver du drame dans les luttes et la beauté du monde naturel ou dans des entreprises humaines comme l’alpinisme ou la plongée profonde.

Ces sources nous permettent de vivre la richesse et l’intensité du drame de la vie, lorsque nous ne pouvons y accéder directement dans notre propre réalité.

Vivre le drame divin dans la construction

Pour la plupart des gens, abandonner complètement la construction n’est pas faisable. Mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas vivre le drame divin :

• Changer de perspective : Traitez vos actions quotidiennes comme faisant partie d’une histoire plus grande. Même les tâches banales peuvent avoir du sens si vous les abordez avec intention.

• Créer du temps pour le sens : Consacrez des parties de votre vie à des pursuits qui résonnent avec votre âme — l’art, la spiritualité, les relations, la découverte de soi.

• Remettre en question le système : Demandez-vous si la construction vous sert ou vous asservit. Cherchez des moyens de la remodeler pour qu’elle s’aligne avec vos valeurs.

En fin de compte, le drame divin nous rappelle que nous ne sommes pas ici seulement pour exister, mais pour vivre. Bien que le 9h-17h puisse sembler être une construction, il ne doit pas définir votre réalité. Le drame divin est toujours là, attendant que vous montiez sur sa scène — dans l’art, dans l’amour, dans l’expression de soi, et dans les moments où vous vous libérez du système et vous rappelez ce que cela signifie vraiment être vivant.

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Written by dudeoi

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